Un Rapport Démontre l’Efficacité Initiale de la Loi Canadienne de la Réduction des Pourriels (SPAM)

| May 20, 2015

Cloudmark démontre dans un rapport récemment publié: 2015 Q1 Security Threat Report, démontre l’efficacité initiale de la Loi Canadienne sur le Pourriels et les autres Menaces Électroniques récemment adoptée (ACEL), SC 2010, c. 23, en réduisant la quantité de pourriels dans les boîtes de messagerie au Canada et à l'étranger. Dans les huit mois suivant l'entrée en vigueur de la loi, le rapport note une réduction de 29% de la quantité moyenne de pourriels reçus par les Canadiens chaque mois. Il note encore plus l’importante réduction de 37% de pourriels envoyé du Canada vers les États-Unis. La plus grande réduction de pourriels envoyés vers les É.U. n’est pas surprenant, étant donné que le Canada (qui était l'un des derniers pays dans le monde développé a finalement adopté une loi anti-spam) était devenu un havre du pourriels avec 78% de pourriels destinés pour les É.U. En revanche, seulement environ 50% des pourriels reçus par les Canadiens est en provenance des États-Unis.

En ce qui concerne les pourriels que le Canada a reçu, le rapport note que seulement 17% des pourriels reçus par les Canadiens considérés comme étant frauduleux concernes " des produits pharmaceutiques, des pilules amaigrissantes et les services pour adultes." Cette quantité de pourriels a diminué d'environ 5% dans les mois suivant l’entré en vigueur de Loi (29% réduction globale x 16% de tous les pourriels). La réduction la plus marquée, cependant, était celles de marketing de types «zone grise», dont le rapport décrit comme «marketing par courriel sans scrupules» qui «poussent [] leurs listes de diffusion dont le rapport décrit comme «marketing par courriel sans scrupules» qui «poussent [] leurs listes de diffusion par le marketing commun très faciles à manquer sur les cases à cocher." La réduction de 24% de ce type de pourriels indésirable (que le rapport décrits en termes comme étant «légitime» parce que considéré comme légal en vertu des lois concernant les pourriels aux É.U.) démontre que l’approche plus large de pourriels adoptée par le CASL est nécessaire afin de faire des percées significatives dans la réduction des pourriels. Le CASL a adopté une définition de «pourriels» qui permet aux Canadiens de décider par eux-mêmes quels courriels qu'ils veulent ou ne veulent pas recevoir, alors que la loi anti-pourriels américaine repose sur la facilité d’abuser de l’option de "retirer des cases à cocher". Et les Canadiens font usage des droits qui leur sont conférés par la loi en grand nombre, comme l’a démontré le CRTC qui a reçu un nombre record de 47 000 plaintes seulement contre les courriels indésirables dès le premier mois suite à l'entrée en vigueur de l'ACEF.

Une étude de cas dans le rapport démontre plus directement la différence entre le Canada et les États-Unis concernant l’approche des pourriels et leurs efficacités comparative. Sous la loi canadienne anti-pourriel, la loi des États-Unis, les listes de courriels de masse sont souvent générées par un processus appelé «co-enregistrement», un processus qui consiste à collecter une adresse courriel prétendument pour un but précis unique alors qu’incidemment l’adresse courriel sera utilisés pour recevoir des pourriels supplémentaires. Cela se fait habituellement par l’intégration d’un mécanisme "très facile à manquer" de désinscription, ou encore au travers d’un processus d’inscription de messagerie légitime, permettant à des "mercaticiens peu scrupuleux au travers de courriels " d’amasser des listes de marketing avec des dizaines de millions d’adresses courriels. Ces listes sont ensuite loués à des commerçants légitimes (mais toujours indésirables) ou illégitimes, dépendamment de la compagnie qui a amassé la liste de courrier électronique, mais le résultat final est le même - les individus reçoivent beaucoup de courriels qu'ils ne veulent pas. Ceci, à son tour, contribue à la somme de 40 milliards de dollars en temps annuel et d'argent gaspillé pour effectuer le tri et le filtrage des courriels indésirables. Selon l’approche de la Loi US CAN-SPAM, la génération et l'utilisation de la masse de ces listes est légitime, et des entreprises comme Frontline Direct génèrent des millions en revenus annuels en envoyant des messages aux particuliers qu'ils ne veulent pas recevoir. L’approche du Canada, qui délégitimise les mécanismes de désabonnement en requérant plutôt un "express opt-in", est beaucoup plus efficace pour réduire les pourriels non sollicités (qu'ils soient frauduleux ou non), car il permet aux individus de décider si ils veulent ou non souscrire.