CIPPIC a rejoint plus de 65 organisations de la société civile du monde entier dans une lettre ouverte à Mark Zuckerberg concernant son initiative Internet.org. Internet.org est le portail de Facebook pour l'accès Internet mobile dans les pays en développement. Le portail est essentiellement une application mobile à travers laquelle les individus peuvent accéder à d'autres sites Internet, après avoir passé d'abord aux travers des serveurs de Facebook. Le portail est détaxé, ce qui signifie que Facebook a conclu des ententes avec les fournisseurs sans fil à travers le monde qui excluent l'utilisation Internet.org des frais de données. Alors que Facebook présente cela comme une initiative altruiste conçu pour permettre aux 3 prochains milliards d'utilisateurs d'Internet de pouvoirs se connectés, beaucoup ont demandé si il est vraiment altruiste ou si il s'agit tout simplement d'une tentative de placer Facebook au centre de l'Internet du futur, l'établissant comme gardien du téléchargement du contenu et de l'innovation. Pendant ce temps, comme les opérateurs télécoms nationaux sont obligés d'assumer les coûts de l'initiative, on ne sait pas quel avantage Facebook fournit aux pays en développement, tout en diminuant d'autres initiatives visant à fournir une véritable connectivité pour tous.
Indépendamment de sa motivation, Facebook Internet.org laisse beaucoup à désirer. Lorsqu'il est actif, les individus considèrent déjà Facebook comme étant «l'Internet». Cependant, l'Internet fourni par Facebook est un environnement hautement organisée, qui ne permet que les sites pré-approuvés préalablement par Facebook et qui opèrent selon les termes de Facebook. En ce sens, cela menace la force expressive et novatrice de l'Internet, qui a toujours compté sur la capacité à innover et à exprimer sans permission. C’est, en effet, ce modèle «d’innovation sans permission» qui a permis à Facebook de supplanter MySpace comme site de réseautage social de premier plan au monde - La capacité de Facebook à atteindre son public n’a pas dépendu la permission de MySpace (ou quelqu'un d'autre). En outre, tout le trafic d’Internet.org passe par les serveurs de Facebook, ce qui soulève des inquiétudes est qu’il pigera dans les activités de profilage plus larges de Facebook tout en agissant comme un carrefour unique pour les initiatives de la censure de l'Etat. Internet.org vient tout simplement avec trop de nombreuses conditions.
Cloudmark démontre dans un rapport récemment publié : 2015 Q1 Security Threat Report, démontre l’efficacité initiale de la Loi Canadienne sur le Pourriels et les autres Menaces Électroniques récemment adoptée (ACEL), SC 2010, c. 23, en réduisant la quantité de pourriels dans les boîtes de messagerie au Canada et à l'étranger. Dans les huit mois suivant l'entrée en vigueur de la loi, le rapport note une réduction de 29% de la quantité moyenne de pourriels reçus par les Canadiens chaque mois. Il note encore plus l’importante réduction de 37% de pourriels envoyé du Canada vers les États-Unis. La plus grande réduction de pourriels envoyés vers les É.U. n’est pas surprenant, étant donné que le Canada (qui était l'un des derniers pays dans le monde développé a finalement adopté une loi anti-spam) était devenu un havre du pourriels avec 78% de pourriels destinés pour les É.U. En revanche, seulement environ 50% des pourriels reçus par les Canadiens est en provenance des États-Unis.
En ce qui concerne les pourriels que le Canada a reçu, le rapport note que seulement 17% des pourriels reçus par les Canadiens considérés comme étant frauduleux concernes " des produits pharmaceutiques, des pilules amaigrissantes et les services pour adultes." Cette quantité de pourriels a diminué d'environ 5% dans les mois suivant l’entré en vigueur de Loi (29% réduction globale x 16% de tous les pourriels). La réduction la plus marquée, cependant, était celles de marketing de types «zone grise», dont le rapport décrit comme «marketing par courriel sans scrupules» qui «poussent [] leurs listes de diffusion dont le rapport décrit comme «marketing par courriel sans scrupules» qui «poussent [] leurs listes de diffusion par le marketing commun très faciles à manquer sur les cases à cocher." La réduction de 24% de ce type de pourriels indésirable (que le rapport décrits en termes comme étant «légitime» parce que considéré comme légal en vertu des lois concernant les pourriels aux É.U.) démontre que l’approche plus large de pourriels adoptée par le CASL est nécessaire afin de faire des percées significatives dans la réduction des pourriels. Le CASL a adopté une définition de «pourriels» qui permet aux Canadiens de décider par eux-mêmes quels courriels qu'ils veulent ou ne veulent pas recevoir, alors que la loi anti-pourriels américaine repose sur la facilité d’abuser de l’option de "retirer des cases à cocher". Et les Canadiens font usage des droits qui leur sont conférés par la loi en grand nombre, comme l’a démontré le CRTC qui a reçu un nombre record de 47 000 plaintes seulement contre les courriels indésirables dès le premier mois suite à l'entrée en vigueur de l'ACEF
Le CRTC a fait connaître sa vision anticipée pour l'avenir du commerce en gros du sans fil aujourd'hui. La décision est remarquable pour sa reconnaissance de la concentration du marché inhérent aux marchés mobiles au Canada. Historiquement, les services mobiles ont été objet d'une abstention, ce qui signifie que la Commission retenait plusieurs de ses outils réglementaires les plus puissants. L'industrie du mobile est très concentré et sensibles au risque d'activités coordonnées. Comme CIPPIC (au nom d’Open Media) a démontré dans sa soumission à la procédure, cela a conduit à des prix élevés, certains des plus bas taux d'adoption mobiles dans le monde développé et l'innovation de service minimal. La Commission a reconnu cela, et appliqué de nouveau ses pleins pouvoirs réglementaires aux services mobiles sans fil.
Toutefois, le CRTC a adopté une approche minimaliste décevante. Il a chargé l'itinérance en fonction des coûts, une décision qui permettra d'améliorer la capacité des nouveaux arrivants déjà existants dans le marché du mobile, comme WIND de concurrencer plus efficacement. Historiquement, ces nouveaux entrants ont été empêchés d'offrir à leurs clients des services attrayants parce qu’aussitôt qu’un client sortait de la zone de service, ils faisaient face à des tarifs d'itinérance extrêmes. La décision du CRTC améliore cet état de choses, permettant aux nouveaux venus de concurrencer beaucoup plus efficacement alors qu'ils prennent le temps de construire leurs réseaux nationaux. Le CRTC n'a pas, cependant, adopté d'autres mesures importantes comme l'obligation d'accès général du commerce en gros et en particulier du MVNO. Rendre obligatoire l’accès du commerce en gros est nécessaire pour faciliter un paysage véritablement concurrentiel qui ne sont pas liés par la disponibilité du spectre, et stimulé l'investissement dans les équipements de réseau d’accès. Rendre obligatoire l'accès des MVNO est nécessaire pour faciliter les innovations du marché tels que l'itinérance internationale et de développer des marchés de niche canadiens hautement sous-développés tels que les prépayé. Tout en prenant des mesures importantes vers fixant le marché mobile au Canada, il est décevant de constater que le CRTC n'est pas aller plus loin, en dépit de sa reconnaissance que le marché est concentré et a besoin de plus de concurrence.