Surveillance électronique

Le Lundi 15 Juin à 18h, CIPPIC, Amnistie International Canada & la Bibliothèque Publique d’Ottawa sera l'hôte d'une projection publique gratuite CitizenFour. Le documentaire explore comment l'ancien entrepreneur auprès de la National Security Agency Edward Snowden approché par la journaliste Laura Poitras (qui a également réalisé le documentaire oscarisé), Glenn Greenwald et plusieurs autres avec un trésor de documents classifiés exposant la portée et l’ampleur sans précédent le suivi de la surveillance de la NSA des activités numériques dans le monde. Ceci, à son tour, a lancé un débat international sur la protection de la vie privée à l'ère numérique et le rôle approprié de nos services de renseignement étrangers.

Le 5 juin 2015 marquait le deuxième anniversaire du jour où the Guardian a d’abord rapporté l’existence d’un programme de la NSA qui a mandaté Verizon et d’autres enterprises de télécommunications aux États-Unis de remettre des métadonnées sur tout les appareils téléphoniques (nationaux et étrangers) sur une base régulière afin de publier de peupler une base de métadonnées qu’il pourrait explorer à volonté dans le cadre de son programme de renseignement à l’étranger. L'histoire a provoqués des vagues dans le monde entier, et la semaine dernière le Congrès Américains a fortement restreint en limitant les pouvoirs de surveillance de la NSA pour la première fois depuis des décennies. Mais le programme de métadonnées expansif, il s’est avéré, n’était que la pointe de l'iceberg comme l’a démontré une chaîne de révélations dans les dossiers de Snowden qui a suivi, chacun plus stupéfiant confirmant les pires prédictions de ses prédécesseur, avocats à la vie privée (CJFE offre des archives que l’on peux consulter). Nous avons également beaucoup appris sur la complicité du Canada (par sa participation dans le partenariat Five Eyes avec les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Australie et la Nouvelle-Zélande) dans la création de ce web mondial de surveillance. Le film est un incontournable pour tout défenseur de la vie privée, ainsi que pour tous ceux qui veulent en apprendre davantage sur l'expérience de Snowden ou comment nos réseaux de communications sont surveillées.

CIPPIC, OpenMedia et l’organisme Canadian Journalists for Free Expression ont publié un guide d'introduction sur le projet de loi C-51, dernière initiative du gouvernement d'élargir son appareil de sécurité de l'Etat. Comme l'explique le guide sur le projet de loi, qui a été opposée à de larges segments de la société canadienne, il signale une nouvelle direction dramatique pour la sécurité du Canada. Présenté comme la législation anti-terroriste, le projet de loi adopte une approche excessive qui nuira à l'innovation en ligne, les discours politiques et nos libertés civiles. Il va inverser le riche patrimoine multiculturel du Canada et le remplacer par une atmosphère de peur, la méfiance et le profilage racial - où les voisins sont invités à se méfier et dénoncer leurs voisins sur la base de 'craintes raisonnables ». Le projet de loi a été rédigé et défendue dans une atmosphère ouvertement hostile aux libertés civiles, et cela se reflète dans chaque élément de celui-ci. Un élément du projet de loi vise, à permettre à nos agences d'espionnage de violer la Charte des droits et libertés - notre protection la plus vitale contre intrusion de l'État flagrante dans nos vies. Cela signale un retour à une époque où nos agences de sécurité ont été habilités à effectuer les sales coups contre nos citoyens - et l'ont fait en toute impunité.

Il ne parvient pas à résoudre les problèmes de longue date et déjà bien documentés avec de trop larges pouvoirs de sécurité du Canada, l'utilisation abusive qui a conduit à la torture, la détention, la restriction de vol et l' invasion  de la vie privée de nombreux Canadiens innocents car ils ont été introduits après 9/11. La vie des Canadiens innocents ont été ruinés. Ce projet de loi non seulement ne parvient pas à combler ces failles, il réplique et élargit les problèmes sous-jacents sans ajouter de garanties significatives pour s’assurer que les pouvoirs élargis qu'il accorde ne seront pas abusé de la même façon. Il est peu étonnant que quelques-uns qui ont examiné attentivement le projet de loi peuvent l'appuyer pleinement dans sa forme actuelle. En dépit de cela, le gouvernement est actuellement en train de précipiter le projet de loi par le biais de non seulement une Chambre du parlement, mais les deux.